Vidéos
CD Cordes:
Kaleidoscope : https://youtu.be/6WQ0STENYwU
Ballade en Pays d’Olt : https://youtu.be/9UBDZUP9CRQ
Sonatine pour violon et piano : https://youtu.be/QdG2iCK_BvI
Sortilèges pour clarinette seule : https://www.youtube.com/watch?v=aKa3whBZ9lA
Trio pour hautbois basson et piano : https://www.youtube.com/watch?v=OgTiYXFu0wk
Czardaz clarinette et piano : http://www.youtube.com/watch?v=LP8hIRLdEew
Sonata breva flûte et piano : http://www.youtube.com/watch?v=B57pB8-OAMY
Comme un parfum de romantisme : http://www.youtube.com/watch?v=lrdn97i1Qmw
Flashs pour basson seul : http://www.youtube.com/watch?v=Ski_efkTYcs
Méandres pour flûte seule : http://www.youtube.com/watch?v=JYdsuqX9A_M
Perpetuum mobile pour hautbois et piano : https://www.youtube.com/watch?v=1yyCKvR5_4Q
Les 3 opérettes
Gisèle a un amant : https://www.youtube.com/watch?v=APDNpKYRvK0
Bonne et heureuse année : https://www.youtube.com/watch?v=cjAQXdYuxkk
L’île tranquille : https://www.youtube.com/watch?v=pbKteuS_7T8
1er quatuor : https://www.youtube.com/watch?v=wp8b2Onf8OM
Enregistrements
- Quatuor de Saxophones de Paris (DePleinVent/Frémeaux) : Variations Comiques, Complainte, Le Tombeau d’Arlequin.
- Richard Phillips (DePleinVent/Abeilles) – Musiques pour piano du XXe siècle : Jardin exotique.
- Guy Touvron (DePleinVent/Frémaux) : 3 études pour trompette.
- CD « Si les cordes nous étaient contées » (2023) / Extrait: https://youtu.be/9UBDZUP9CRQ
- CD « Musica Da Camera » (2021) / Extrait: https://youtu.be/LP8hIRLdEew
- CD « Embruns » / Ecoute gratuite : https://youtu.be/3g9eez1HwYM
- ACHAT: CD « Embruns » – octobre 2013 – Label TRITON
Quatuor des Volcans : Quatuors 1 et 2 pour piano, violon, alto, violoncelle
Marie-Noëlle Cros : Embruns, 12 mélodies
Pierre Courthiade : Impromptu du 2 mars pour piano
Représentations & Interprétations
Trois Fantasmes pour piano, interprétés par Alina Piechowska-Pascal le 27/02/83 à Paris, en Juillet 83 à Varsovie et le 26/02/85 à l’Heure musicale du XIII° à Paris
Trois pièces brèves pour quintette à vent, par l’Ensemble instrumental de Chartres : le 30/01/85 – Musée de Chartres
Préludes lyriques pour piano, interprétés par Alina Piechowska-Pascal le 27/04/86 à l’Auditorium O. Messiaen, Paris
Sonate pour flûte et piano : Anne Giquet, Irena Szymczak-Krainik : 11/87, Chartres
Prélude céleste pour flûte et piano : Anne Giquet, Alina Piechowska-Pascal : 11/87, Institut polonais à Paris
Concerstück pour flûte et piano : Anne Giquet, Irena Szymczak-Krainik : 29/02/88, Heure musicale XVIIIe, Paris
La collection imaginaire pour violon, violoncelle et piano : Trio de France : 1988 – Auditorium O. Messiaen, Paris
Brèves pour cordes : Orchestre de chambre Jacques Ibert, Direction J.P. Lagard : 1988, Auditorium O. Messiaen, Paris
Dernier hommage : Orchestre de chambre Jacques Ibert, Direction J.P. Lagard : 1989, Auditorium O. Messiaen, Paris
Suite fantasmagorique pour quintette à cordes avec contrebasse : Ensemble instrumental Jacques Ibert : 1991 – Auditorium O. Messiaen, Paris
Au clair de la lune mon ami Cello, conte musical : 1991, Paris
Le petit cireur de Brooklyn, conte musical : 1993, Paris
La cabane aux fées, conte musical : 1993, Paris
Rhapsodie concertante pour violoncelle et piano : Reine Flachot, Catherine Malaprade: 1994, Paris, Tokyo, USA
Elégie pour piano et violon : Isabelle Flory, Odile Sordoillet : 15/11/94 Tryptique, Salle Rossini, Paris
Le voyage d’Asphodèle : opérette – Livret d’Henri Lewy : Direction : Jean-Pierre Lagard – Mai et Décembre 1994, Auditorium O. Messiaen, Paris
La Nuit des songes pour choeur et orchestre (Prix de composition chorale – Ile de France – 1991), Direction Michaël Tcherbakov : 1995, Samara, Russie
Les Champs d’Orphée : ballet (flûte, alto et harpe), chorégraphie de Patrick Ehrhard, créé en avril 1997 au centre culturel de Boulogne-Billancourt (92).
Le Bestiaire de la Pie (Voix de femmes ou d’enfants et orchestre) créé en mars 1999 à L’Haÿ les Roses (94) par les Troup’Adour sous la direction de Joël Soultanian, repris à Antony, à Asnières et à Boulogne Billancourt.
Lamento et fugue pour orchestre à cordes en mars 1999 à l’Haÿ les Roses.
Le Croissant de lune (voix de femmes ou d’enfants) créé en mai 1999 à la salle Gaveau (Paris) par la chorale et l’orchestre du conservatoire Camille Saint-Saëns sous la direction de Michel Capelier. Repris en 2005.
Deux pièces pour violoncelle et piano : Thrène et Tango tanguant créées en décembre 1999 par Florian Lauridon et Isabelle Dubuis au théâtre de Vals les Bains (Ardèche).
Variations Comiques pour quatuor de saxophones créées en mars 2000 par le quatuor Jean Ledieu à Vals les Bains (Ardèche) et redonnées deux fois à Troyes (Aube) en juillet de la même année.
Mélopée pour flûte, violoncelle, piano et Méandres pour flûte seule, créées en juillet 2000 en Ardèche par le trio Harawi.
Concertino pour trompette et orchestre d’harmonie créé par Guy Touvron et l’orchestre d’harmonie Vals-Aubenas en l’église Saint-Martin, Vals les Bains (Ardèche), décembre 2000.
Quatuor à cordes créé en décembre 2000 à l’auditorium Olivier Messiaen (Paris XIXe), repris à Cahors en juin 2001 ainsi que les Préludes fantasques pour piano par Isabelle Dubuis.
La Nuit des Songes, pour choeur et orchestre d’harmonie, commande du Conseil Général de l’Ardèche, créée en mars 2001 au Cheylard et redonnée à la Voulte, au Théâtre de Vals les Bains, à Tain l’Hermitage, par l’orchestre Harmonie 07 et le choeur du Vivarais.
Trois Poèmes pour violon solo et orchestre à cordes, interprétés par l’Orchestre de Chambre du Lot, et créés en mai 2001 à Prayssac (46), avec Chantal Crenne au violon solo.
Sonatine pour flûte et piano créée en 2002 à Labastide du Vert (Lot) par Alain Daboncourt et Gian Maria Bonino.
Il était un petit bonhomme, conte musical pour récitant et voix d’enfants, créé en 2003 salle Gaveau à Paris par la chorale et l’orchestre du Conservatoire Camille Saint-Saëns, direction Michel Capelier.
Francesca sérénade pour orchestre à cordes, créée en 2004 par l’orchestre de chambre de Bavière au château d’Anglars-Juillac (Lot). Redonnée en 2005 par l’orchestre du CNR de Clermont Ferrand direction Joël Rigal.
Ballade en Pays d’Olt créée lors du concert de stage de l’Académie Internationale de musique en août 2004 à Prayssac (Lot).
Le Sacre du canard, conte musical pour récitant et orchestre d’harmonie créé en 2005 par l’orchestre national A Vent’Age, direction Dominique Togni à l’Espace Maurice Faure de Prayssac (Lot)
Menuet des Automates, pour quatuor à cordes, intégré dans la pièce de théâtre «Mozartement vôtre», (Paris, théâtre Darius Milhaud) au Château d’Anglars-Juillac (Lot) en 2005. Repris au théâtre de Vals les Bains en mai 2006.
Trompettes en folie, créées à Anglars-Juillac (Lot) en août 2006 par l’Ensemble de Trompettes de Lyon.
Suite tirée des Contes et Légendes de tous les temps, créée à Castelfranc (Lot) le 23 février 2007 par le Duo Sostenuto, reprise à Lalouvesc (Ardèche) en Avril 2007.
Fiesta pour flûte alto & guitare, créée le 31 octobre 2007 à Labastide du Vert (Lot) par le trio Bacchus, reprise à Lalouvesc (Ardèche) en juin 2007.
Visions fugitives : prix AGEC 2007, création à Brioude le 8 février 2008 par le chur régional d’Auvergne, direction Blaise Plumetaz.
Impromptu n° 2 pour quatuor à cordes, intégré dans la pièce de théâtre «Mozartement vôtre», (Paris, théâtre Darius Milhaud) au Château des Bouysses (Lot) le 24 mai 2008.
Trio pour hautbois, basson et piano créé au Conservatoire A. Honneger du Havre le 3 juin 2008.
Naissances, commande de l’AOH du Havre, conte musical pour 2 récitants, mezzo-soprano, chur d’enfants et orchestre d’harmonie créé le 8 juin 2008 à la scène nationale Le Volcan.
3 valses mélancoliques créées par le Sextuor de clarinettes français au château d’Anglars-Juillac (Lot).
Transparences (piano-orchestre), Fantaisie concertante (flûte, orchestre), Kaleïdoscope (contrebasse-orchestre) : Clermont-Ferrand mars 2009.
Concerto grosso (sextuor clarinettes – orcestre d’harmonie) à Serrières (Ardèche) avril 2009.
Berceuse noire (sextuor clarinettes) à Prayssac (Lot) juillet 2009
Quatuor avec piano à Clermont en février 2009, redonné 2 fois en décembre 2010
L’île tranquille, opérette, à Clermont-Ferrand le 18 février 2014, Cour des Trois Coquins
Bonne et heureuse année, opérette, à Clermond-Ferrand
Gisèle a un amant, opérette, à Clermond-Ferrand
Concert Henri Loche, 22 Avril 2022, Foyer de l »Ame, Eglise protestante unie de la Bastille, 7 bis rue du Pasteur Wagner à Paris
Opéra & Opérettes
- Le Prêcheur et la Sorcière - Opéra
OPÉRA EN 4 ACTES
Personnages par ordre d’entrée en scène
Le Récitant (Baryton), Le Prêcheur (Ténor), La Sorcière (Soprano),
Le Capitaine (Baryton Basse), Choeur des soeurs,
Mère Supérieure (Mezzo-soprano), les Soldats (Baryton),
l’Aubergiste (Baryton), Choeur des clients, l’Idiot (Soprano),
Cesarini et sa troupe
Composition de l’orchestre
2 Flûtes
2 Hautbois
2 Clarinettes Si b
2 Bassons
4 Cors en Fa
3 Trompettes
2 Trombones ténor
1 Trombone basse
1 Tuba
4 Timbales
1 Glockenspiel, 1 Xylophone, 2 Wood-blocks
1 Cymbale suspendue, 2 Cymbales
Caisse claire, Grosse caisse
1 Harpe
Quintette à Cordes
INTRODUCTION
Comme tout compositeur de musique, dite symphonique, j’envisageais, depuis longtemps déjà, de composer un opéra. Je repoussais cette idée de jour en jour, par manque de confiance en moi sans doute, ne m’estimant pas assez mûr pour entreprendre un tel ouvrage.
Or un soir, en regardant et écoutant la retransmission de « l’Elixir d’amour » de Donizetti, j’ai été subjugué par l’interprétation, tant vocale que dramatique, de Roberto Alagna et Angela Gheorghiu, et c’est en imaginant que ce couple mythique formerait les deux personnages de mon opéra que je me décidai enfin.
Après quelques jours de cogitation j’élaborai un scénario que, bien sûr, je développerais en écrivant la musique et les textes chantés.
– « Au tout début du XVIIe siècle, un moine prêcheur égaré dans une vallée désertique tombe d’épuisement. Il est secouru et soigné par une jeune femme qui vit dans une cabane isolée. Lorsqu’il sera guéri elle lui apprendra que sa mère a été brûlée comme sorcière et qu’on la considère elle aussi comme sorcière. Un sentiment amoureux naît entre ces deux êtres, mais la venue de soldats les obligera à fuir. D’abord dans une abbaye puis dans une auberge, plus au sud, où elle sera engagée comme servante. L’aubergiste les dénoncera et ce sera à nouveau la fuite en compagnie d’une troupe de comédiens ambulants se rendant dans le Duché de Savoie ».
Alors que j’envisageais une fin tragique, comme dans la plupart des drames lyriques, ma compagne qui suivait mon travail depuis des semaines, s’y est farouchement opposée. Il m’a fallu trouver un subterfuge pour une fin heureuse : le théâtre et l’illusion me l’ont fourni. Le récitant (comme dans le chœur de la tragédie antique) chante une dernière phrase pour conclure : « La violente amour a triomphé du destin et de la barbarie des hommes ».
Le langage musical mêle modalité, néotonalité et parfois atonalité. Deux ou trois thèmes réapparaissent au cours de l’œuvre, lui assurant une certaine unité. La trame harmonique repose sur des superpositions d’accords, notamment des accords de quinte augmentée. Le chant est à la fois mélodique et déclamatoire mais toujours assez souple.
Quant au style, pour le définir, je citerai un critique de « La lettre du musicien » à propos d’une autre de mes partitions : « l’ombre de Ravel, l’humour de Poulenc et la rigueur de Saint-Saëns ».
Oserais-je ajouter : avec un peu de « Loche pur », pourquoi pas !
ANALYSE
– Acte I –
L’orée d’un bois une cabane.
Après une introduction de quatre mesures exposant le motif du Destin que se partagent cordes et bois, le Récitant, comme le choeur de la tragédie antique, expose la situation ponctuée par le motif du Destin.
Lamentations du Prêcheur qui finit par tomber évanoui (motif du Destin pour conclure).
Chanson du rouet, qui deviendra le thème de la Sorcière. Celle-ci emmène le Prêcheur dans la cabane.
Le Récitant conclut ce premier tableau: «Et le destin va tisser sa toile autour d’eux».
Interlude de 17 mesures au cours duquel alternent à l’orchestre une douce plainte et le motif du Destin.
«Il était entre la vie et la mort, elle l’a soigné comme une mère soigne son enfant», chante le Récitant.
Après un échange entre le Prêcheur et la Sorcière, la jeune femme fait le récit de ses malheurs, évoquant la mort de sa mère et son appartenance au judaïsme(tour à tour cordes, bois et cuivres, puis motif du Destin aux bois et aux cordes).
Le Récitant: «Le Destin les tient tous deux au fond de sa nasse». Thème de la Sorcière à l’orchestre et fin du deuxième tableau.
Court prélude traduisant une douce brise matinale et le chant des oiseaux (sept violons, un alto et bois solistes).
Duo Prêcheur-Sorcière, chant d’amour du Prêcheur «Quand votre doux regard sur moi se pose», réponse de la Sorcière qui elle aussi avoue son amour «Je ressens moi aussi les mêmes sentiments». Thème de la Sorcière à la clarinette et thème du Destin aux basson, alto et violoncelle.
Flûte, clarinettes, basson et caisse claire, annoncent la venue des soldats sur une variation de «Trois jeunes tambours».
La sorcière se cache.
Duo du Capitaine et du Prêcheur (thème du capitaine qu’on retrouvera au cours des autres actes).
Reprise des «Trois tambours» par tout l’orchestre pour la sortie des soldats.
Chant du Prêcheur: organiser leur fuite vers une abbaye (cordes, bois, puis orchestre). Thème du Capitaine.
Conclusion du Récitant: «Le Destin, le danger, l’amour, la peur, l’espoir».
– Acte II –
Une salle dans l’abbaye, un mois plus tard.
Le Récitant commente la vie de la Sorcière dans l’abbaye (variations sur le motif du Destin à l’orchestre).
Choeur des religieuses, prière du soir, Kyrie (bois, cordes, harpe).
Duo Sorcière-Prêcheur: projet d’avenir, prochain départ (orchestre) (canon Prêcheur-Sorcière).
Entrée des Soldats et du Capitaine blessé à la suite d’une embuscade (fortissimo, tout l’orchestre).
La Mère Supérieure donne des ordres pour secourir le blessé qui est son neveu, et demande la Sorcière pour le soigner (motif du Destin, cordes et bois et thème de la Sorcière).
Le Prêcheur tente de s’y opposer Chant du Prêcheur relatant son expérience de soldat (cordes et cuivres)
La Sorcière insiste pour soigner le blessé, le Capitaine reprend connaissance, reconnaît le Prêcheur et la Sorcière, et ordonne d’arrêter la jeune femme.
Duel du Prêcheur et des Soldats. Ces derniers sont blessés (allegro tout l’orchestre).
Le Prêcheur et la Sorcière partent. La Mère Supérieure s’agenouille et prie.
– Acte III-
Une salle d’auberge.
Prélude aux cordes, bois et cor.
Le Récitant: récit de la nouvelle fuite du Prêcheur et de la Sorcière en quittant l’abbaye, se cachant le jour, marchant la nuit (cordes, bois).
Choeur des clients de l’auberge et dialogue avec l’aubergiste (tout l’orchestre). Sortie des clients et de l’aubergiste.
Duo Prêcheur et Sorcière: possibilité de quitter cette auberge, mais il faut payer (orchestre).
Duo Prêcheur-Aubergiste: proposition du Prêcheur de vendre un médaillon à l’Aubergiste et de partir ensuite.
Chant de séduction de l’Aubergiste: «La belle, si tu voulais».
Réponse de la Sorcière: «C’est lui que j’aime» (cordes et bois).
Entrée de l’Idiot (mouvement syncopé).
L’Aubergiste donne les consignes à son fils, ce dernier les répète plusieurs fois (rythme syncopé).
Retour du Prêcheur. Duo Prêcheur et Sorcière (thèmes Sorcière et Destin).
Retour de l’Idiot.
Le Capitaine entre dans l’auberge. Duo Capitaine-Aubergiste (thème du Capitaine).
Entrée de la troupe Cesarini, tous sont masqués (tarentelle).
Présentation du Prêcheur qui, lui aussi, est masqué.
1) Arlequin (bois, cordes, très rythmé)
2) Isabelle (mouvement de valse, cordes, bois, cors, harpe)
3) Matamore (tout l’orchestre, surtout cuivres)
4) Colombine (vivace: dialogue bois et cordes)
Sortie de la troupe Cesarini, reprise de la tarentelle.
Duo Capitaine-Aubergiste (thème du Capitaine).
– Acte IV-
Paysage de montagne. Sur une colline. Au fond, la roulotte de la troupe Cesarini.
Prélude à l’orchestre: doux balancement.
Récitant: «Les pauvres innocents s’ils savaient ce qui les attend» (cordes, bois, cors).
Sorcière: «Je suis heureuse enfin je voudrais que le temps s’arrête».
Le Prêcheur: «Dans cette douce nuit aux saveurs de l’été» (cordes, bois, évocation du thème de la Sorcière).
Cesarini explique par gestes qu’il va tenter une expérience: il allume un bûcher, y place Isabelle: elle disparaît (thème joyeux soulignant les mimiques de Cesarini).
Le Prêcheur évoque la vie et les souffrances de Cesarini (cordes, bois, cors).
La Sorcière: «Je me souviens d’une nuit avec ma mère» (cordes avec sourdine, comme une douce berceuse).
Apparition du Capitaine et des soldats armés de pistolets (variations sur le thème du Capitaine, motif du Destin).
Duo Prêcheur-Capitaine.
Cesarini essaie de se faire comprendre par gestes.
Chant de la Sorcière: «Je meurs heureuse» (cordes, clarinette et basson).
Le supplice: la Sorcière au milieu du bûcher (retour du thème de l’expérience de Cesarini).
Départ du Capitaine et des soldats.
La Sorcière sort de la roulotte: c’est un mannequin qui a brûlé à sa place (cordes).
Duo Sorcière-Prêcheur (cordes, bois).
Conclusion du Récitant: «La violente amour a triomphé du destin et de la barbarie des hommes» (orchestre).
Rideau
- Entre les deux mon coeur balance - Opérette
- Un week-end de rêve - Opérette
- L'île tranquille - Opérette
- Bonne et heureuse année - Opérette
- Gisèle a un amant - Opérette
ENTRE LES DEUX MON CŒUR BALANCE
Fantaisie musicale
opus 215
Personnages par ordre d’entrée en scène
Andréa, mezzo-soprano
Franz, autrichien, baryton
Carlos, argentin, ténor
Ensemble instrumental (2 musiciens)
Piano et Violoncelle
Durée 12’
LE MOT DU COMPOSITEUR
Mon ami Frédéric m’avait suggéré d’écrire un trio vocal ayant pour sujet le mari, la femme et l’amant.
Ce sujet a été traité de nombreuses fois par des auteurs de talent que je ne saurais égaler.
J’ai préféré mettre en scène l’éternel féminin sensible aux charmes de deux prétendants, l’un autrichien plein de fougue, et l’autre argentin au tempérament tourmenté. Ne parvenant pas à se décider (« entre les deux mon cœur balance ») elle choisira finalement un troisième personnage.
Texte des mélodies
Andréa
Entre les deux mon cœur balance
Lequel des deux devrais-je choisir ?
Je sais que j’ai beaucoup de chance
D’inspirer l’amour et le désir.
Franz le bel autrichien ou Carlos le sombre argentin.
Ils sont vraiment très différents.
Franz est romantique,
Carlos est pragmatique.
Chacun veut m’entraîner dans sa ville natale
Envisageraient-t’ils ma soumission totale ?
Certes j’éprouve en leur présence
Beaucoup d’amitié, mais pas d’amour !
Et je fais preuve d’insouciance
Quand l’un ou l’autre me fait la cour.
Comment leur faire comprendre sans les froisser
Que je ne suis pas prête à m’engager ?
Franz
Nous partirons pour Vienne
Tous deux enlacés
Nous nous aimerons
Les yeux dans les yeux
Et nous danserons
Alors tu seras mienne mon cher amour
Et jamais nous n’oublierons ce jour.
Andréa
Non jamais je n’oublierai ce jour
Franz
Nous nous promènerons tous deux sur le Ring, le Prater et sa grande roue.
Le château du Belvédère et son célèbre baiser de Klimt.
Ou les bords du Danube où plane encor l’ombre de Johan Strauss.
Beaucoup de grands hommes, Freud et Stephan Zweig
Andréa
Et de femmes aussi, Sissi, Alma Mahler
Franz
Que de compositeurs
Andréa
Haydn et Mozart
Franz
Sans oublier Schubert, Webern, Berg et Schonberg.
Quand tu connaitras Vienne tu ne voudras plus jamais la quitter.
Andréa
Je ne doute pas un instant que je serai séduite par cette capitale
Le château de Schönbrunn, son palais impérial.
Franz
C’est le plus beau joyau de toutes les cités
Andréa
C’est splendide, c’est un petit paradis,
Tant de richesses accumulées ici
Franz
Et la forêt viennoise
Et toutes ses légendes
Et des siècles d’histoire.
Carlos
Le vrai tango tu connaitras
quand je te prendrai dans mes bras
Mon amour fou te guidera
quand nous ferons les premiers pas
Lorsque nos deux corps s’uniront se confondant ne feront qu’un
Nos cœurs battant à l’unisson étant réglés pour une éternité.
Carlos et Andréa
Carlos Gardel est le symbole de cette danse noble et sensuelle
Et Piazzolla lui a donné droit de cité dans le monde entier.
Carlos
Buenos Aires
Andréa
C’est une ville vraiment magnifique
Carlos
Rio de la Plata et Plazza de Mayo
Andréa
Plus grande mégapole d’Amérique
Carlos
La calle Florida le teatro Colon et le café Tortoni
Andréa
Et le tango
Carlos
Oui le tango
Andréa
De l’Argentine
Carlos
De l’Argentine
Andréa
Sert de logo
Carlos et Andréa
Corps contre corps, joue contre joue
Les bras tendus et les yeux doux
Andréa
On virevolte
On oublie tout
Plus rien n’existe
C’est l’amour fou.
Franz
Il faut choisir, Andréa
Andréa
Je sais, je sais…
Carlos
C’est lui ou moi, Andréa
Andréa
Je sais, je sais, je sais…
Je ne veux pas m’engager,
Je ne veux pas me fixer,
Oui je sais que le temps passe
Que voulez-vous que j’y fasse ?
Carlos
Attendrons-nous la Saint Glin-glin ?
Franz
La Saint Glin-glin ?
Carlos et Franz
Quand connaîtrons-nous notre destin,
Enfin?
Andréa
Je vous trouve bien pessimistes,
Je vous croyais tous les deux
Un peu plus réalistes,
Et tout cela m’attriste.
Franz
A quoi bon se bercer d’illusions et d’espoir,
A quoi bon
Carlos et Franz
Penser à l’avenir si incertain ?
Remettons nos pieds sur terre
Andréa
Ne restez pas ainsi comme deux pauvres hères.
Franz
Tu t’es moquée de nous deux…
Andréa
Mais non, mais non, mais non !
Carlos
Et tu mentais à nous deux…
Andréa
Mais non, mais non, mais non !
Je ne suis pas menteuse
Je ne suis pas moqueuse
Je vous aime comme deux amis
Mais ne vous aime pas d’amour.
Carlos
Nous sommes des laissés pour compte
Franz
Laissés pour compte
Andréa
Ah je désespérais qu’un jour l’amour viendrait.
Mais je rencontrais
Celui dont je rêvais,
C’est l’homme de ma vie
Et je pars avec lui.
Carlos et Franz
Non !
Andréa sort au bras du pianiste.
UN WEEK-END DE RÊVE
Opérette
opus 220
Claudia, soprano
Marie-Christine, mezzo soprano
Christophe, ténor
Pierre, baryton
Piano
LE MOT DU COMPOSITEUR
Au cours de mon enfance, ma mère qui n’était pas chanteuse mais comédienne, me fredonnait souvent des airs des opérettes du répertoire : «La fille de Madame Angot», «Les cloches de Corneville», «La Mascotte», etc…
Ayant été souvent bercé par l’atmosphère si particulière de ce genre musical léger et joyeux, je me suis toujours senti en phase avec cette musique.
Quelques années plus tard, en poursuivant mes études musicales, j’ai découvert les oeuvres d’André Messager à l’écriture si raffinée, si élégante et si équilibrée. Un célèbre critique musical Antoine Goléa n’avait pas craint d’affirmer: « Deux oeuvres, à la fin du XIXè siècle et au début du XXè, ont profondément marqué le théâtre lyrique : « Pelléas et Mélisande » de Debussy et « Véronique » de Messager.
Contrairement à certaines idées reçues, l’opérette n’est pas un genre mineur, et j’en veux pour preuve cette boutade d’André Messager, à la fin de sa vie : « Décidément, l’opérette est un genre vraiment trop difficile, je crois que je vais maintenant écrire une symphonie ! »
Bien que modeste, sans prétention de vouloir révolutionner l’art du chant, l’opérette apporte un moment de bonheur, de détente et de joie de vivre.
Avec « l’île tranquille », j’ai essayé d’apporter une petite pierre à cet édifice. « Bonne et heureuse année » apporte une intrigue quelque peu différente dans le paysage de l’opérette. « Gisèle a un amant » renoue avec la tradition de la comédie de boulevard. Quant à « Un week-end de rêve » il s’apparente peut-être plutôt à un divertissement musical qu’à une opérette.
L’HISTOIRE
A l’occasion du week-end de la Toussaint, le docteur Pierre Berthier, accompagné de sa fille Claudia, se rend dans la vieille maison familiale. Il a invité sa secrétaire, Marie-Christine ainsi que son fils Christophe.
Il va se produire une série de quiproquos, qui vont quelque peu bouleverser l’ambiance joyeuse et détendue…
Mais deux événements inattendus vont réconcilier tout le monde, en chansons naturellement.
L’ÎLE TRANQUILLE
Opérette
opus 93
Personnages par ordre d’entrée en scène
Archibald (accent marseillais très prononcé)
Imogène (accent britannique très prononcé)
Zoé
José (accent brésilien très prononcé)
Eglantine
Sam Dee Baryton
Baryton-basse
Soprano
Ténor
Mezzo-Soprano
Baryton
Orchestre (18 musiciens)
OU
Ensemble instrumental (8 musiciens)
Flûte
Clarinette Si b
Basson
Flûte
Clarinette Si b
Basson
Trompette
Trombone
Piano
Piano
Percussion
6 Violons
2 Altos
2 Violoncelles
Contrebasse
Violon
Alto
Violoncelle
Contrebasse
LE MOT DU COMPOSITEUR
Au cours de mon enfance, ma mère qui n’était pas chanteuse mais comédienne, me fredonnait souvent des airs des opérettes du répertoire : «La fille de Madame Angot», «Les cloches de Corneville», «La Mascotte», etc…
Ayant été souvent bercé par l’atmosphère si particulière de ce genre musical léger et joyeux, je me suis toujours senti en phase avec cette musique.
Quelques années plus tard, en poursuivant mes études musicales, j’ai découvert les oeuvres d’André Messager à l’écriture si raffinée, si élégante et si équilibrée. Un célèbre critique musical Antoine Goléa n’avait pas craint d’affirmer: « Deux oeuvres, à la fin du XIXè siècle et au début du XXè, ont profondément marqué le théâtre lyrique : « Pelléas et Mélisande » de Debussy et « Véronique » de Messager.
Contrairement à certaines idées reçues, l’opérette n’est pas un genre mineur, et j’en veux pour preuve cette boutade d’André Messager, à la fin de sa vie : « Décidément, l’opérette est un genre vraiment trop difficile, je crois que je vais maintenant écrire une symphonie ! »
Bien que modeste, sans prétention de vouloir révolutionner l’art du chant, l’opérette apporte un moment de bonheur, de détente et de joie de vivre.
Avec « l’île tranquille », j’ai essayé d’apporter une petite pierre à cet édifice.
L’HISTOIRE
Sir Imogène, richissime anglais, original, misanthrope et misogyne, s’est réfugié, avec son valet Archibald, sur l’Ile Tranquille dont il pense être le propriétaire.
Un matin, alors qu’un canot accoste la plage, une ravissante jeune fille, Zoé, en débarque. Elle réclame l’asile politique. Elle s’est enfuie dans la nuit, sur ce canot de sauvetage, du bateau de son père, ministre des carburants, qui voulait la marier contre son gré à un Émir du pétrole. Devant le refus d’Imogène, elle feint un évanouissement.
Celui-ci parti, elle demande au valet de la renseigner sur cet homme irascible. Archibald, dont le vrai prénom est Olive, lui explique que quelques mois plus tôt, il a sauvé Imogène de la noyade et qu’il restera à son service jusqu’à ce qu’il ait assez d’argent pour ouvrir un restaurant à Marseille, sur le vieux port.
Zoé fait alors le tour de l’île et en revient enchantée. Mais pourquoi a-t-elle été suivie ? Or Imogène et Archibald-Olive n’ont pas bougé. Il y aurait donc un intrus ? Tous les trois lui tendent un piège.
C’est un Brésilien, José, qui prétend aussi être propriétaire de l’île. Il travaille pour une compagnie pétrolière et affirme qu’un gisement important se trouve sur cette terre. S’ensuit une discussion animée interrompue par un appel au secours.
Une femme, Églantine, fait irruption, se jette dans les bras de Zoé en criant : « Ma fille, tu es vivante ». Elle fait alors le récit de sa tragédie. A la suite d’un violent orage, le feu a pris dans la machinerie du navire qui a coulé rapidement. Elle est la seule rescapée et doit son salut à une planche qui lui a permis d’échouer sur la plage. Parlant avec Imogène ils se découvrent un ancêtre commun.
Églantine s’absente un instant pour prendre une douche mais revient aussitôt en criant : « L’eau est noire, c’est du pétrole ». José avait raison. Tous crient : « Nous sommes riches ! »
Leur liesse est de courte durée lorsqu’apparait un noir américain qui veut les expulser. Car c’est lui le vrai, le seul propriétaire de cette île que Robinson Crusoé avait léguée à son fidèle Vendredi qui n’était autre qu’un de ses arrière-arrière-grand-pères. D’où son nom : Sam Dee.
Églantine se lance alors dans une scène de séduction pour le calmer. Elle aussi a des ascendants qui ont connu Robinson. C’est la raison pour laquelle elle a prénommé sa fille Zoé.
Tout finira par s’arranger. José dirigera les travaux, Imogène les financera et épousera Zoé et Sam Dee encaissera les bénéfices et les bonnes grâces d’Eglantine.
MUSIQUE
Solos, duos, trios, quatuors vocaux alternent au cours de la partition.
Musique légère, enjouée, parfois tendre ou humoristique.
Valse, marche, polka, tango, etc…
DECORS – COSTUMES
Une terrasse sur l’île. Table et chaises de jardin. Une balancelle. Un mât. Le tout entouré de verdure.
Tenues d’été de nos jours.
BONNE ET HEUREUSE ANNÉE
Opérette
opus 200
Personnages par ordre d’entrée en scène
Maria, la bonne de la maison
Lieutenant Leblanc, police judiciaire
Commissaire Lenoir, police judiciaire
Anne de Boismandé, maîtresse de maison
Isabelle, fille de Anne de Boismandé
Vincent Bonjour, amoureux écolo
Dagobert, le clochard
Enguerrand de Boismandé, le maître de maison
Ensemble instrumental (7 musiciens)
1 Flûte
1 Clarinette Si b
1 Violon
1 Alto
1Violoncelle
1 Contrebasse
1 Piano
LE MOT DU COMPOSITEUR
Au cours de mon enfance, ma mère qui n’était pas chanteuse mais comédienne, me fredonnait souvent des airs des opérettes du répertoire : «La fille de Madame Angot», «Les cloches de Corneville», «La Mascotte», etc…
Ayant été souvent bercé par l’atmosphère si particulière de ce genre musical léger et joyeux, je me suis toujours senti en phase avec cette musique.
Quelques années plus tard, en poursuivant mes études musicales, j’ai découvert les oeuvres d’André Messager à l’écriture si raffinée, si élégante et si équilibrée. Un célèbre critique musical Antoine Goléa n’avait pas craint d’affirmer: « Deux oeuvres, à la fin du XIXè siècle et au début du XXè, ont profondément marqué le théâtre lyrique : « Pelléas et Mélisande » de Debussy et « Véronique » de Messager.
Contrairement à certaines idées reçues, l’opérette n’est pas un genre mineur, et j’en veux pour preuve cette boutade d’André Messager, à la fin de sa vie : « Décidément, l’opérette est un genre vraiment trop difficile, je crois que je vais maintenant écrire une symphonie ! »
Bien que modeste, sans prétention de vouloir révolutionner l’art du chant, l’opérette apporte un moment de bonheur, de détente et de joie de vivre.
Avec « l’île tranquille », j’ai essayé d’apporter une petite pierre à cet édifice. « Bonne et heureuse année » apporte une pierre quelque peu différente dans le paysage de l’opérette.
L’HISTOIRE
En ce premier janvier, Maria, la bonne de la maison, porte le petit déjeuner à son patron. En entrant dans la chambre, elle pousse un cri aigu et laisse tomber son plateau. Elle vient de constater que ledit patron gît inanimé sur le tapis, la tête en sang. Elle se précipite dans le salon, décroche le téléphone pour appeler la police. Prise de tremblements, elle se laisse tomber dans un fauteuil. Elle regarde de tous côtés craignant que l’assassin soit toujours là.
La venue d’un Lieutenant de Police Judiciaire la rassure. Il lui demande de le conduire dans la chambre de la victime. Nouveau cri aigu de Maria : le cadavre a disparu !
En attendant l’arrivée du Commissaire, elle explique que les trois personnes qui vivent dans cette maison, à savoir : Monsieur Enguerrand de Boismandé, sa femme Anne et Isabelle sa fille, s’ignorent comme s’ils vivaient chacun sur une autre planète.
Le Commissaire fait une entrée tonitruante, c’est le genre d’homme qu’on entend avant de le voir. Sa prétention n’ayant d’égale que sa stupididé, il va mener l’enquête rondement.
Après avoir interrogé les occupants de la maison ainsi que l’amoureux d’Isabelle, charmant garçon à l’humour féroce et qui se gausse de lui, apparait un clochard qui rôdait aux alentours. Cherchait-il à effacer une preuve compromettante ?
Le Commissaire rassemble alors tous les personnages et leur déclare qu’ils ont, chacun, une bonne raison d’avoir participé à l’assassinat de Monsieur de Boismandé, soit en tant qu’assassins, soit en tant que complices.
Un premier rebondissement viendra contredire les affirmations du Commissaire et un second rebondissement apportera un éclairage nouveau sur cette affaire.
Mais comme en France tout commence et finit par des chansons, c’est une ritournelle qui mettra le point final à cette fantaisie musicale plaisante et joyeuse.
GISÈLE A UN AMANT
Opérette
opus 209
Personnages par ordre d’entrée en scène
Gisèle
Jean-François
Christian
Pamela
Gertrude
Brigitte
Bertrand
Popov
Ensemble instrumental (8 musiciens)
1 Flûte
1 Clarinette Si b
2 Violons
1 Alto
1Violoncelle
1 Contrebasse
1 Piano
LE MOT DU COMPOSITEUR
Au cours de mon enfance, ma mère qui n’était pas chanteuse mais comédienne, me fredonnait souvent des airs des opérettes du répertoire : «La fille de Madame Angot», «Les cloches de Corneville», «La Mascotte», etc…
Ayant été souvent bercé par l’atmosphère si particulière de ce genre musical léger et joyeux, je me suis toujours senti en phase avec cette musique.
Quelques années plus tard, en poursuivant mes études musicales, j’ai découvert les oeuvres d’André Messager à l’écriture si raffinée, si élégante et si équilibrée. Un célèbre critique musical Antoine Goléa n’avait pas craint d’affirmer: « Deux oeuvres, à la fin du XIXè siècle et au début du XXè, ont profondément marqué le théâtre lyrique : « Pelléas et Mélisande » de Debussy et « Véronique » de Messager.
Contrairement à certaines idées reçues, l’opérette n’est pas un genre mineur, et j’en veux pour preuve cette boutade d’André Messager, à la fin de sa vie : « Décidément, l’opérette est un genre vraiment trop difficile, je crois que je vais maintenant écrire une symphonie ! »
Bien que modeste, sans prétention de vouloir révolutionner l’art du chant, l’opérette apporte un moment de bonheur, de détente et de joie de vivre.
Avec « l’île tranquille », j’ai essayé d’apporter une petite pierre à cet édifice. « Bonne et heureuse année » apporte une pierre quelque peu différente dans le paysage de l’opérette.
L’HISTOIRE
Dans une chambre d’un hôtel de cure, Gisèle et Jean-François filent le parfait amour.
La venue impromptue de deux personnages qu’ils ne souhaitaient pas rencontrer trouble quelque peu leur sérénité.
La secrétaire de Jean-François, Brigitte, voulait les prévenir de la venue de ces intrus mais arrive trop tard, comme les carabiniers d’Offenbach.
Ajoutez une femme de chambre au caractère bien trempé, un faux mage qui prédit l’avenir et enfin un ancien colonel russe, et vous aurez la recette de cette comédie légère qui finira bien, car tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Extraits Musicaux
Concertino
Trompette et orchestre à cordes
Thrène
Violoncelle et piano
Lamento
Orchestre à cordes
Romance
Quatuor de saxophones
Francesca sérénade
Orchestre à cordes
Chœur des anges
Chœur et orchestre
La cigale et la fourmie
Chœur a cappella
Une pendule dans la rue
Chœur a cappella
Préludes fantasques pour piano
Vaporetto
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Candélabres et Crinolines
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Pluie d’étoiles
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Cortège d’ombres
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Scintillements